Comptabilité et IA : comment l’automatisation redéfinit le métier en 2025

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Le 20 octobre 2025 Par Richard DesRochers
L’IA et la comptabilité : une transformation incontournable pour les professionnels du Québec
 
En 2025, la comptabilité québécoise entre dans une ère d’automatisation massive. L’intelligence artificielle (IA) prend une place déterminante dans les entreprises, des grandes firmes montréalaises aux PME régionales. Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), 42 % des entreprises de 50 employés et plus utilisent déjà des outils d’automatisation pour la facturation, la gestion de trésorerie et la conformité fiscale.
 
À Montréal, capitale nord-américaine de l’IA, les cabinets comptables adoptent des systèmes capables d’analyser des milliers de transactions en quelques secondes. Statistique Canada révèle que 30 % des tâches administratives de comptabilité ont été automatisées depuis 2020, réduisant le temps consacré aux opérations répétitives.
 
Cette mutation entraîne une redéfinition du métier. Les comptables deviennent des stratèges capables d’interpréter les données générées par l’IA. L’Ordre des CPA du Québec rapporte que 65 % des professionnels jugent nécessaire de se former en IA d’ici 2026. Cette tendance se reflète dans toutes les régions : en Abitibi, les PME profitent de logiciels abordables pour réduire leurs coûts de traitement de 20 à 40 %.
 
Le défi est double : saisir les opportunités offertes par l’automatisation et répondre aux attentes grandissantes en matière de sécurité des données et de transparence. La comptabilité au Québec ne se limite plus à la conformité : elle devient un levier stratégique pour la performance organisationnelle.

Automatisation des tâches : la fin de la saisie manuelle

Les comptables passaient autrefois des heures à saisir des données. Aujourd’hui, les logiciels d’IA effectuent automatiquement ces opérations. Selon une étude de CIRANO (2025), jusqu’à 60 % des tâches de saisie manuelle sont désormais confiées aux machines.
 
Les grandes firmes montréalaises investissent massivement dans l’automatisation de la vérification des états financiers, ce qui réduit les délais de production de rapports de près de 40 %. Dans les régions, les PME utilisent des solutions cloud intégrées qui limitent les erreurs humaines et facilitent les audits fiscaux.
 
Cette transformation accroît la fiabilité des résultats. Toutefois, elle soulève des inquiétudes : certains employés redoutent la disparition de postes traditionnels.
 
Pourtant, les experts rappellent que l’IA ne supprime pas les comptables, mais libère du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
 
Actions clés pour les employeurs :
  • Investir dans des solutions d’automatisation adaptées à la taille de l’entreprise.
  • Former le personnel aux nouveaux outils numériques.
  • Évaluer les gains de productivité et les risques de sécurité.
  • Prévoir un accompagnement au changement pour réduire les résistances.

Nouvelles compétences exigées pour les comptables québécois

L’IA ne se contente pas de remplacer les tâches répétitives. Elle crée aussi une demande pour de nouvelles compétences. Les employeurs recherchent désormais des profils capables de gérer des flux financiers automatisés, d’analyser des algorithmes et d’assurer la cybersécurité des données.
 
Selon l’Ordre des CPA du Québec (2025), 70 % des comptables interrogés affirment manquer de compétences en science des données. Les universités québécoises, notamment HEC Montréal, adaptent déjà leurs programmes avec des cours de comptabilité numérique et d’analytique avancée.
 
Cette transformation modifie également les parcours de carrière. À Montréal, les comptables spécialisés en IA gagnent en moyenne 15 % de plus que leurs collègues généralistes. Dans les régions, l’écart est moindre, mais les entreprises locales valorisent de plus en plus les compétences hybrides.
 
Actions clés pour les professionnels :
  • Suivre des formations continues en IA et cybersécurité.
  • Développer des compétences analytiques et de gestion de données.
  • Combiner expertise technique et conseils stratégiques.
  • Participer à des réseaux professionnels liés à l’innovation en comptabilité.

Montréal et les régions : une adoption inégale de l’IA

Le déploiement de l’IA varie selon les territoires. Montréal, pôle mondial de l’intelligence artificielle, concentre les grandes firmes et les projets pilotes. Les entreprises y intègrent rapidement des logiciels avancés, ce qui renforce la compétitivité et attire de nouveaux talents.
 
Dans les régions, l’adoption est plus progressive. Selon l’UMQ (2024), seules 28 % des PME régionales ont intégré une solution d’IA complète. Cependant, les outils infonuagiques accessibles accélèrent la transition. En Abitibi, par exemple, certaines firmes locales réduisent de moitié leurs coûts de traitement comptable grâce à l’automatisation.
 
Cette disparité crée un enjeu d’équité. Les grandes entreprises disposent d’une longueur d’avance, alors que les plus petites doivent composer avec des budgets restreints et un manque de main-d’œuvre spécialisée. Pourtant, l’IA représente une opportunité unique pour pallier les pénuries de personnel, particulièrement dans les régions éloignées.
 
Actions clés pour les dirigeants régionaux :
  • Explorer les programmes gouvernementaux de soutien à la transformation numérique.
  • Mutualiser les ressources entre PME locales.
  • Favoriser des partenariats avec des firmes montréalaises spécialisées en IA.
  • Mettre en place un plan de formation régional adapté aux besoins spécifiques.

Impacts RH et salariaux : entre opportunité et pression

L’intégration de l’IA modifie aussi les conditions de travail et les salaires. Les entreprises qui adoptent l’automatisation gagnent en productivité, mais elles doivent aussi gérer des attentes salariales croissantes.
 
Selon l’ISQ (2025), le salaire moyen d’un CPA au Québec se situe entre 100 000 et 140 000 $ par année, avec une prime supplémentaire de 10 à 15 % pour les experts en IA. À Montréal, cette prime est plus marquée, alors que dans les régions, l’avantage reste limité mais tend à croître.
 
Sur le plan RH, l’automatisation allège la charge de travail et réduit le stress lié aux erreurs humaines. Toutefois, elle augmente les pressions de formation et d’adaptation. Les employeurs doivent trouver un équilibre entre modernisation et bien-être organisationnel.
 
Actions clés pour les RH :
  • Mettre en place des plans de formation ciblés sur l’IA.
  • Offrir des incitatifs salariaux pour attirer les spécialistes.
  • Repenser la répartition des tâches au sein des équipes comptables.
  • Assurer une communication transparente sur l’évolution des rôles.

À retenir...

L’intelligence artificielle redéfinit profondément la comptabilité au Québec en 2025. L’automatisation met fin à la saisie manuelle et ouvre la voie à une pratique plus stratégique. Les comptables deviennent des partenaires d’affaires capables d’interpréter des volumes massifs de données et d’accompagner la croissance des entreprises.
 
Les écarts régionaux rappellent toutefois l’importance d’un soutien ciblé : Montréal avance rapidement, mais les régions doivent bénéficier de programmes adaptés pour ne pas rester à la traîne. L’impact RH est majeur : attirer et retenir des talents exige des salaires compétitifs, des formations continues et une culture de l’innovation.
 
D’ici 2030, la comptabilité québécoise pourrait se transformer en un véritable hub d’expertise numérique. Les employeurs qui investissent dès aujourd’hui dans l’IA et le développement de compétences positionnent leur organisation pour réussir dans un environnement hautement concurrentiel.

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FAQ
 
Q : Quel est le salaire moyen d’un CPA au Québec en 2025 ?
R : Environ 100 000 à 140 000 $/an, selon région et expérience (ISQ, 2025).
 
Q : L’IA va-t-elle remplacer les comptables au Québec ?
R : Non, mais elle transforme le rôle : moins de saisie, plus de conseil stratégique.
 
Q : Quelles compétences en IA sont recherchées en comptabilité ?
R : Analyse de données, automatisation des flux financiers, cybersécurité et gestion d’outils d’IA.
 
Q : Montréal a-t-elle un rôle particulier dans la comptabilité et l’IA ?
R : Oui, Montréal est reconnue mondialement comme pôle de recherche en IA, ce qui influence fortement la profession comptable.
 
Références officielles
  • ISQ (2025). Statistiques sur l’automatisation et l’emploi au Québec.
  • Statistique Canada (2024). Évolution des professions financières au Canada.
  • Ordre des CPA du Québec (2025). Rapport annuel sur les compétences émergentes.
  • UMQ (2024). Étude sur l’impact de l’IA dans les entreprises et municipalités.
  • CIRANO (2025). Analyse Québec-Ontario sur l’intégration de l’IA en comptabilité.

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